Si tout comme moi vous avez un peu galéré lors du passage à git, pour créer vos dépôts perso sur votre petit serveur à vous, voici en quelques lignes de code comment je procède :
Pour info, j’ai un dédié chez OVH sur lequel j’ai installé et « configuré » git, et même chose chez moi sur ma bécane tournant sous Linux Mint. Amis Windowsiens, je vous invite à utiliser un outil comme MySysGit. Il y a plusieurs façons de faire et je ne prétends pas détenir de vérité absolue, et vos retours et avis sont les bienvenus 🙂
Je pars du principe que de votre côté, tout est configuré, accès ssh et tout et tout, et que vous êtes des cracks de la ligne de commande (pas comme moi ^^).
On va dire que j’ai un projet chez moi sur ma machine et que je veux le versionner. On l’appellera « monprojet » (désolé pour l’inspiration). Qu’il soit vide ou plein n’a pas d’importance. Mais avec un peu de matière dedans c’est mieux.
En ligne de commande, je me positionne à l’intérieur de mon dossier local :
1 2 3 4 | franck@studio:/var/www$ cd monprojet/ franck@studio:/var/www/monprojet$ |
et j’initialise mon dépôt local :
1 2 3 4 | franck@studio:/var/www/monprojet$ git init Initialized empty Git repository in /var/www/monprojet/.git/ |
Voilà, vous avez créé votre repository local.
Maintenant on se connecte en ssh sur son serveur, on créé un dossier qui va contenir tous nos dépôts. Chez moi, c’est dans /home/franck/
je répète l’opération comme suit :
1 2 3 4 5 | franck@server:/home/franck$ mkdir monprojet franck@server:/home/franck$ cd monprojet franck@server:/home/franck/monprojet$ |
Peu importe comment vous allez l’appeler, l’essentiel étant que vous sachiez vous à quoi il fait référence en définitive, mais je vous conseille d’adopter une terminologie qui colle et qui vous évite de vous embrouiller.
Une fois dans le dossier, on initialise, mais cette fois avec l’option « –bare » pour préciser que ce sera le dépôt sur lequel on pushera notre boulot.
1 2 3 4 | franck@serveur:/home/franck/monprojet$ git init --bare Initialized empty Git repository in /home/franck/monprojet/ |
Retour sur la bécane locale, on lance la commande suivante :
1 2 3 | franck@studio:/var/www/monprojet$ git add . |
Ça va ajouter tout le contenu du dossier « monprojet » à la liste des choses à commiter grâce au « . »
Reste donc à faire notre premier commit :
1 2 3 | franck@studio:/var/www/monprojet$ git commit -a |
avec le « -a » on dit qu’on commit tout.
Renseignez le message de commit comme il se doit, sauvegardez (pour mysysgit, tapez sur la touche Esc, puis maintenez la touche majuscule enfoncée et tapez 2 fois sur « Z » pour sauvegarder).
On vérifie rapidement que tout a bien été commité :
1 2 3 4 5 | franck@studio:/var/www/monprojet$ git status # On branch master nothing to commit, working directory clean |
Ok. Reste plus qu’à lier notre dépot local à celui sur notre serveur et pusher notre projet 🙂
1 2 3 4 | franck@studio:/var/www/monprojet$ git remote add origin franck@serveur:monprojet franck@studio:/var/www/monprojet$ git push franck@serveur:monprojet master |
Si un mot de passe vous est demandé, c’est celui de votre session ssh.
Voilà ! Votre projet est versionné et vous pouvez cloner, puller, pusher à volonté !
Bon git !